Criminologue, criminaliste, criminalistique, des « crimin » à ne pas confondre…
Dans le cadre d’une démarche d’orientation, il arrive souvent que les clients confondent criminologue, criminaliste et criminalistique. Même si l’appellation amène au même thème, il y aussi toute une différence au niveau des tâches et des études. Comme certaines des ces professions représentent des programmes contingentés, il sera important de vous informer sur les cote R nécessaires pour être admis. Cette page a été conçue dans le but de regrouper, à un seul endroit, les informations sur les professions de criminologue, criminaliste et criminalistique.
Qu‘est-ce qu’un criminologue ?
La profession de la relation d’aide, le criminologue est fondamentalement axé sur l’humain et la relation d’aide. Elle se déploie à l’intersection à la fois du monde des lois ou de la justice, de la psychologie ainsi que de la sociologie criminelle.
Avec son ouverture d’esprit, son sens poussé de l’analyse et sa forte capacité d’écoute, le criminologue s’assure de comprendre les comportements délictueux. Pour ensuite, effectuer des interventions appropriées auprès des personnes contrevenantes de tous les âges et de tous les milieux. Pour ce faire, il conçoit et applique des programmes d’intervention auprès de la clientèle cible en fonction du milieu professionnel où il travaille.
Son but est de réintégrer ces personnes contrevenantes dans la société tout en protégeant les droits des individus et de la collectivité. L’action du criminologue s’exerce également auprès des victimes d’actes criminels. Il peut intervenir autant au plan de la prévention que de la réadaptation.
SOURCE et pour en apprendre plus: Ordre professionnel des criminologues du Québec (OPCQ)
Qu‘est qu’un criminaliste ?
En ce qui concerne le « criminaliste », il est en fait un avocat spécialisé en droit criminel.
L’avocat représente ses clients. Il les aide à régler leurs problèmes devant les tribunaux: en cas de divorce, de congédiement abusif ou d’accusation criminelle, par exemple.
L’avocat est aussi un conseiller. Il aide ses clients à comprendre leurs droits et trouve des réponses à leurs questionnements juridiques. Par exemple, un employeur peut le consulter pour lui demander un avis sur la validité de sa politique de gestion des ressources humaines.
SOURCE: https://www.educaloi.qc.ca/jeunesse/les-metiers-de-la-loi/avocat
Qu‘est-ce que la criminalistique ?
Enfin la criminalistique quant à elle, (« forensic science » ou « criminalistics »), encore appelée police scientifique (« crime detection science ») et même science forensique, au Québec, est une science distincte de la criminologie. Tandis que la seconde se pratique surtout dans des cabinets d’étude, la première s’exerce en laboratoire. Comme celle-ci, elle regroupe plusieurs disciplines scientifiques (médecine légale, toxicologie, police scientifique, police technique, anthropométrie et dactyloscopie). Elle étudie par des voies scientifiques les indices et les traces des infractions et des crimes.
Aussi son objet est-il essentiellement la recherche des infractions, la constatation matérielle des infractions et des crimes dans les laboratoires de police scientifique et de médecine légale et l’identification des infracteurs et des criminels. Expert en criminalistique. Fichier criminalistique. « L’Institut national de criminalistique et de criminologie de Belgique gère les fichiers génétiques. »
La criminalistique informatique s’attache pour sa part à établir la preuve du crime informatique et à trouver l’identité des auteurs.
SOURCE: Bureau de la traduction
Le baccalauréat en chimie (profil criminalistique) offert à l’UQTR, profil unique au Québec.
Il permet à l’étudiant d’intégrer les sciences forensiques, qui couvrent l’ensemble des disciplines scientifiques appliquées à des fins d’investigation et à des fins légales. Ces disciplines sont : la médecine légale, l’anthropologie judiciaire, la psychologie légale, l’ingénierie judiciaire. Plus précisément, la criminalistique est la discipline scientifique qui étudie les traces en lien avec des crimes ou des accidents. Et les exploite dans le cadre d’expertises en matière civile, pénale, criminelle, réglementaire ou administrative.
Elle intervient principalement en soutien aux activités de la police, de la justice et de la sécurité dans le but de relier une ou des personnes à un ou des actes criminels, d’en fournir les indices probants et, le cas échéant, au moyen d’activités de renseignement criminalistique, de détecter et surveiller certains types de criminalité en soutien aux opérations policières. Elle intervient également dans des expertises liées à une perspective de sécurité. Aussi bien dans les organisations chargées d’appliquer des règlements gouvernementaux que dans l’industrie de la sécurité.