Orienteur, conseiller d’orientation, conseiller en orientation ?
Pendant que vous naviguez sur le net, vous trouverez souvent les appellations – orienteur, conseiller d’orientation, conseiller en orientation.
Alors, comment se démêler dans tout ça ?
Afin de vous aider, voici des informations pertinentes:
Titres à ne pas confondre
Certains intervenants pourront tenter de confondre le public grâce à des termes comme :
- Consultant en éducation ou en orientation
- Coach en orientation
- Coach en alignement de vie professionnelle
- Conseiller en choix de carrière
- Intervenant en orientation
- Praticien en orientation
- Spécialiste en choix professionnel
- …
Titres réservés
De même, le code des professions est clair (Section III, article 36 g) ). Voici donc les seuls titres et abréviations autorisés :
Titres réservés
- conseiller d’orientation / conseillère d’orientation
- orienteur professionnel
- orienteur
Abréviations
- C.O.
- C.O.P.
- O.P.
CHAMP D’EXERCICE
Le champ d’exercice du conseiller d’orientation [ orienteur ] tel que défini au Code des professions est le suivant :
« Évaluer le fonctionnement psychologique, les ressources personnelles et les conditions du milieu, intervenir sur l’identité ainsi que développer et maintenir de stratégies actives d’adaptation dans le but de permettre des choix personnels et professionnels tout au long de sa vie, de rétablir l’autonomie socioprofessionnelle et de réaliser des projets de carrière chez l’être humain en interaction avec son environnement ».
L’information, la promotion de la santé, la prévention du suicide, de la maladie, des accidents et des problèmes sociaux font aussi partie de l’exercice de la profession.
ACTES RÉSERVÉS
Les conseillers d’orientation [ orienteur ] peuvent exercer les activités professionnelles suivantes, qui leur sont réservées, dans le cadre des activités visées à leur champ d’exercice :
a) évaluer une personne atteinte d’un trouble mental ou neuropsychologique
attesté par un diagnostic ou par une évaluation effectuée par un professionnel
habilité;
b) évaluer les troubles mentaux, lorsqu’une attestation de formation lui est
délivrée par l’Ordre dans le cadre d’un règlement pris en application du
paragraphe o de l’article 94 du Code des professions;
c) évaluer le retard mental;
d) évaluer un élève handicapé ou en difficulté d’adaptation dans le cadre de la
détermination d’un plan d’intervention en application de la Loi sur l’instruction
publique.
L’énoncé de pertinence sociale des orienteurs
« Les conseillers d’orientation, par leur expertise de la relation individu-travail-formation, visent le mieux-être personnel et professionnel en mobilisant le potentiel des personnes et en les aidant à prendre leur place dans la société tout au long de leur vie. »
Au final, bien que le titre Orienteur soit encore réservé, le titre usuel de nos jours est bien Conseiller d’orientation. Ce dernier est reconnu depuis les années 1960. Ce virage c’est compte tenu de la nature du travaille de conseiller d’orientation.
À titre de professionnel de la relation d’aide, mon rôle est de vous accompagner, vous guider, de vous informer. Vous pourrez ainsi faire un choix professionnel qui vous conviennent, en fonction de votre histoire, de vos projets.
La décision finale vous reviendra toujours.
C’est pourquoi nous sommes des conseillers d’orientation et non des « orienteurs ».
-Josée Landry de l’OCCOQ.
L’orienteur est membre de l‘Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec
Afin de pouvoir utiliser les titres réservés, le professionnel doit être membre de l’OCCOQ. Pour obtenir le permis de conseiller d’orientation (orienteur) délivré par l’Ordre, il faut répondre aux exigences prescrites par le Règlement adopté en vertu du Code des professions du Québec. C’est-à-dire avoir complété des études universitaires de deuxième cycle, une maîtrise en orientation et counseling.